Parodie de paradis.

Ecrire sa vie dans des carnets, un rouge et un noir, classer. Se souvenir. Oui. Non. Se bastonner avec Qsj, lui et moi, moi et lui, dans notre cocon de parquet mieleux, ma tête qui s'endort sur son ventre foncé, sa main qui caresse mes cheveux. Le père, le frère, le complice. Même si ça peut sembler bizarre, moi sans lui ça devient comme Calvin sans Hobbes, et du haut de ses quarante balais, il a un sacré crochet du droit.

Petit Prince le sauveur. Alors c'est pour du vrai? On habitera rue de la Paix, d'ici quelques semaines, les choses vont changer, le coup d'coeur dans les épinards, le sauveur de mon histoire. Home de ma vie.

Allez. Stand out! Souviens-toi et avance. Elles te parleront de lapin belier, elles joueront aux cartes avec toi, au poker comme à la bataille corse, elles feront naitre encore des centaines de sourires, tu ne vas pas les perdre : Tu restes. Tu ne les quitte plus. Il t'ordonnera encore de rouler ses joints, Il n'a pas fini de dire "Tu fais chier, Plum" et t'as pas fini de lui demander "Tu m'fais un bisou?". Rien ne va s'arreter d'accord? Tu restes. T'ecriras encore des chansons sur des cartons de pizza, tu retourneras la terre, la mer, les taupes et les étoiles. C'est Personne qui l'a dit, et quand Personne parle, on le croit. Alors? Stand out!

On écrit des histoires. Des nouvelles. On efface les anciennes. Et puis il y a l'orage. La pluie qui nous surprend, à grosses gouttes, et nos silhouettes qui s'arrètent pendant que le monde court. Nos trois têtes levées vers le ciel nuageux, l'eau qui coule sur nos joues, nos fringues, nos cheveux. Nos silences qui se regardent, savourent. L'impression de. S'être bien trouvé, toutes les trois.

Et maintenant que le nain a prit le pouvoir, maintenant qu'est-ce qu'on va faire? Oublier. Jouer aux cartes. S''enfermer. Improbables insoumis, pour s'inventer un nouveau pays, un autre, plus petit.. Plus petit.

Comments

[yume]

vous venez plus à l'école ? (ça fait longtemps que je n'ai pas vu de prépa)
et puis c'est peut être mieux finalement, je me suis rendue compte qu'il y avait trop de pro-nabot à l'école... (peut être pas tant que ça mais juste 1 ça me suffit pour me déprimer).
Moi qui avais un peu ce rêve et fantasme utopique que quand on est jeune et qu'en plus on est dans une école d'art on a tous de vieux rêves fous, des vieux t-shirts, des jeans troués, des chaussures usées (et qu'on a envie de marcher pieds nus), les cheveux longs de toutes les couleurs, des fleurs dans nos cheveux, notre tête dans les étoiles et qu'enfin notre coeur est forcemment à gauche et pas à droite... ah désillusion ! ce bon vieux temps est bel et bien résolu... :(