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[ Elle imagine que le monde existe. ]
19 septembre 2007

Sans thé.

aime_les

Bu me parle de chimie moléculaire et d'un ascenseur qui bientot, reliera l'Amerique à l'espace. Fascination de la peur, le futur, vous le voyez comment? Naranja. Mon cul. L'automne pointe le bout de son nez, on prépare des linceuls pour chaque feuille de chaque arbre qui commence à mourir.

Et pourtant, j'aimerais parfois poser les pieds sur Terre. Je sillone les rues devenues froides, l'odeur du froid m'avait manqué plus que la sensation. Clope, sur clope. Au diplomate, le gros serveur dans sa chemise blanche me fait la bise, je commande une crème brulée. Les heures passent. Un café. Un diabolo. Une clope, dix clopes. Les rues. Les murmures de ma ville. Et moi mauvaise, sans thé. Les défaillances de mon corps, chroniques. Perte d'équilibre, fraction de seconde. Tout se rattrape, et tant pis si mon corps s'écroule, mon sourire lui, restera bien accroché. Les machoires trop serrées et je ne peux rien y faire, c'est tout un monde qui s'agite à mes tempes. Lorsqu'il était encore là, le soir il ouvrait la petite porte de bois dans ma nuque, et il disait "Milo mon pote, déconne pas". Simplement ça.

J'ai retrouvé Louise, je me suis rappelé ce que j'avais au fond des tripes. Fatiguées de parler sans agir, on ira lundi à la mairie, on inscrira le nom de notre association. Et on fera enfin, exister les choses. Itinérantes. Il y a des choses à dire. Là-bas rien n'a changé, chaque année est une année lycée. Le bar et les cafés, la pause de midi, et le taboulé. Des gamins dans une rue, enfants du macadam.

Toi, je te sens revivre chaque seconde, et quand parfois j'ose penser que c'est grâce à moi, je vascille entre extase et frayeur. Non moi non plus j'ai pas envie de casser des coeurs. Tu reviendras? On sait pas quand. Bon, j'attends. Minuit moins dix? Pas une seconde de plus, t'en fais pas pour ça, t'en fais pas pour moi. Je vais grimper, dans le train moi aussi je vais partir, je vais partir. Je suis le vagabond, à tort ou à raison. Vicompte receptionnera son histoire sur le quai de la gare, arrivera-t-il à ne pas se faire detester par mon regard? Va savoir. J'irais revoir mes acolytes, ma marelle mon morceau de ciel, j'irais m'enfummer les neurones avec les rois de mon royaume. J'me graverais leurs sourires dans la peau, j'irais danser à la proue d'un rafiot. Des aventures qui de mes cris seront surement l'écho. Hisse et oh.

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Commentaires
L
J’ai chanté encor plus fort devant Renaud pour toi et franchement bordel il avait "the class" avec ces santiags et entouré de sont bandana rouge mes photos sont pas dite d'un pro mais bon ...si ca te tente fait moi signe
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