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[ Elle imagine que le monde existe. ]
24 septembre 2007

Le pistolet, c'est parce qu'on sait jamais. Parce

etoile_moi

Le pistolet, c'est parce qu'on sait jamais. Parce que, vous les connaissez je le sais, les petites envies de meurtre. Le pistolet, c'est pour ceux-là. Pour la petite conne derrière le guichet, celle qui vous regarde avec ses petits yeux maquillés et qui vous dis : Et bien c'est à dire que si vous cotisez dès maintenant vous comprenez, si vous cotisez, ça fonctionne, comprenez bien mademoiselle que vous êtes majeure et que cela implique blahblah. Pan.

Le pistolet, c'est parce qu'on sait jamais sur quoi on peut tomber. Le pistolet c'est pour se soulager aussi quand on a le malheur d'allumer la télé et qu'on les voit, en cravatés avec des sourires périmées. Le nabot et sa clique gantée de haine, regardez comme il se promène, oh ça fait du bien d'appuyer sur la détente, ça fait du bien de les imaginer descendre la pente. Pan.

Pour celui qui contrôle les billets dans le train, ou pour la fille qui bave en distribuant des tract de la LCR, une balle dans la tête de la pseudo révolutionnaire. Pour celui qui klaxonne au feu rouge, celui qui gueule au volant celui qui ne prend pas le temps. Pan. Pour tous ceux qui marchent, le sourire à l'envers sans regarder le décor, pour tous ceux qui ne mettent pas le pied dehors. Pan. Méritez.

Pour la silhouette alcoolique qui déambule le soir, qui pousse la porte d'entrée en gueulant, et qui pour se venger de la méchante vie, frappe sans compter sur sa mie. Celui qui fait peur aux enfants et au Fou accessoirement. Pan.

Pour les petites putes en talons qui cherchent leurs neurones à taton et qui détruisent la poésie d'un simple battement de cil sans vie. Celles qui exaspèrent sans raison on leur ferait bien sauter les plombs. Pan.

Pour les cauchemars qui n'attendent pas le soir et qui en plein jour viennent vous changer en noir, pour les fantômes du corps vous prennent à la gorge, pour les petites frayeurs les grosses peurs, pour les larmes et pour la douleur. Pan. C'est jamais ou maintenant. Pan.

Danse avec moi ton ventre dans mon dos ne me regarde pas, danse avec moi on a le temps c'est pas maintenant qu'on devient grand, j'ai regardé l'heure il nous en reste un peu, faudrait pas les gâcher ça passe vite d'être heureux. Regarde il ne neige pas c'est joli tout ce blanc qu'on ne voit pas. Met ta main dans ma poche je sais c'est un peu froid, mais j'ai besoin d'une arme en vers et contre toi, regarde il ne pleut pas, danse quand même avec moi.

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Commentaires
P
Et moi, je serais un flan à l'abricot.©
M
Plus tard je serais dictateur.
P
Pour tous ceux qui te traitent d'utopiste, idealiste, irrealiste, surrealiste. Pour tous ceux qui ne voient pas que l'enfer c'est pas les autres mais les supermarchés, pour tous ceux qui ont oublié <br /> qi'ils ont eu les lacrymos qui picorent les yeux pour tous ceux qui refusent de se souvenir qu'ils ont été peter. Pan!
P
J'en sais rien mais ça fait du bien.
H
c'est beau ...
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