Et le manège tourne.

Je t'aime je peux pas tout te dire je t'aime alors je dois mentir.

Je suis l'araignée sur sa toile je regarde tisser les étoiles. J'ai commencé ma quète il y a des années peut-être j'étais partie à la recherche des Gens Exceptionnels. Je les ai trouvé les uns aprés les autres, certains me sont tombé dessus et pour d'autres j'ai cassé des portes. Je suis allé les chercher loin là-bas et puis parfois en bas de chez moi, j'en ai fais toute une collection ce sont mes meilleurs munitions. Mais je suis l'araignée vois-tu, marionnetiste d'un jour et les ficelles se cassent les marionettes sont libres. J'ai le rôle des présentations, et puis la toile se tisse. Et me voilà au milieu, d'un arbre génialogique immense, des gens des vies qui s'emmèlent et s'enlaçent, entre les relations du coeur et celles du corps, des phrases qui se termineront par "à la vie à la mort". Et c'est moi l'araignée. Rien ne doit me surprendre car tout va arriver.

Ensuite il y a la Blanche, celle qui vous fait serrer les machoires et claquer les genoux. La Blanche sur son boitier de CD bleu, Paradise. Mais le paradis m'a déçu, et je les vois avec leurs gros billets roulés, une montre en or scintille à droite, Raël parle à ma gauche ses mots sont des frissons qui apaisent. Je nous vois là toutes les deux, perdues dans nos chemins respectueux, sinueux. Et je les vois eux, dans leur débauche professionnelle, leur buisness et leurs substituts d'étoiles, ils ont des numéros ils ont tout un réseau, je me dis que celui qui a la montre en or doit être l'araignée de cette toile blanche, trés Blanche. Je me demande si pour lui aussi, c'est dur de gerer.

J'ai un secret sous l'écharpe et quelques envies anartistes. Elle est repartie la souris qui parfois devient panthère, elle est repartie elle a remie les pieds sur Terre. Il reste un brin de folie dans l'air, qui flotte mollement sans repère. Le Fou me traite d'enfoirée, je rigole ça et là. Des jolis carnets sous les bras, demain je rentre dans le système demain je règle mon reveil. Je ne verrais plus le jour se lever je vais devoir m'organiser. Un agenda rempli par des jours et des mois, je l'ouvre je soupire je le referme comme ça. Je fais des listes j'essaye d'y voir clair j'aimerais pas avoir l'air.

Comments

[Plum]

Merci Raël..

[Raël]

C'est une toile d'araignée qui ressemble à notre vie, est-ce que tu vois chacun de ses fils qui nous relient? Même si on est loin, y'aura toujours moyen de se retrouver ici ou ailleurs, pour le pire et le meilleur, de s'asseoir entre deux trains pour fumer quelques joints. Et tu dois savoir que si un jour t'a les chaussettes trempées à force de trop galérer, je pourrais toujours t'en prêter.

[Plum]

Faudrait pas, non.

[Armand]

Faudrait pas que tu t'arrêtes d'écrire un jour.