Convulsive.

La seule chose d'insupportable, c'est que rien n'est insupportable. Je le sais, j'y crois dur comme fer, je sais que ce qui ne tue pas nous rend plus fort, et que tout ça c'est pas si grave, et que j'en verrais d'autre, et qu'il n'y a aucune raison de se plaindre, ou d'être triste. Je sais pas vous, mais moi je ne me supporte plus. Une faille dans le système. J'arrive plus à appliquer mes principes à la lettre, à faire le culte du sourire, et à improviser. J'arrive plus à y arriver. Essayer de regarder droit devant, ne rien voir, et paniquer. Et je me souviens qu'il y a deux ans, peut-être trois, mes doigts dépliaient un morceau de papier qui disait : Une des clés de la liberté : Je ne sais pas ou je vais, non ça je ne l'ai jamais vraiment bien su, et si jamais je le savais, je crois bien que je n'irais plus. J'avais souris parce que c'était ça, tout ce en quoi je croyais. C'était simple, c'était tout. Mais là, maintenant, a 00h20, entre aujourd'hui et demain, la liberté me parait bien loin, à la limite de l'utopie.

Et même si j'ai besoin de personne, et même si j'ai pas peur de tracer ma route, encore moins de la tracer seule, je crois que pour une fois, juste une fois, j'aimerais avoir un petit aperçu de la destination. S'il vous plait.

Comments

[cowboy]

resigné?
J'entends que l'important n'est pas la destination mais le cheminement. Encore faut il avoir une destination.